Biography

Pierre-Arnold Borel, a well known genealogist who lived in La Chaux-De Fonds (and died in 2012), has done extensive research and documentation of the origin of the family of René Richard in the Neuchâtel region back to the 14th century. It is with Mr. Borel's permission we are presenting a Summary of his published research “Un artiste peintre d'origine suisse vivant au Canada”(Pierre-Arnold Borel avec l'aide de Cécile Enault, de Saint-Hubert au Québec) as far as René Richard and his close family are concerned.

Upon special request we will provide interested readers with the full French text we received from Mr. P.A. Borel.

Summary

René Richard – whose original name was Emmanuel René Jeanrichard-dit-Bressel – was born on December 1, 1895, in La Chaux-de-Fonds as son of Paul-Émile Jeanrichard-dit-Bressel, (Citizen of La Sagne, Canton Neuenburg) and Marthe Gabrielle, née Sandoz (Citizen of Le Locle, Canton Neuenburg).
He had three sisters and one brother. René was the youngest in the family. The father, Paul-Émile Jeanrichard-dit Bressel, was a very impulsive and tyrannical person who did not treat his family with any particular kindness.
One fine day – René was just 14 years old – he spontaneously decided to emigrate with his family to Cold Lake in Canada. There, he opened a small store to supply those Indians from whom he bought the furs of the animals they hunted.
This small store at the very end of the world became a real little meeting place for the trappers.

As mentioned: the father, Paul-Émile, was a tyrant and ruled his family with an iron fist. The mother, Marthe Gabrielle, who grew up in an artistic family, suffered greatly under him and sought refuge in religion.
It was natural that René decided at the age of 18 to become a trapper in North Alberta. He loved the great forests with their clear, fiery colors, the lakes and the wild rivers of Canada.
Until he was 27 years old, he worked with his father in Cold Lake and helped him in the fur trade. In addition, he hunted and fished on his own account.

In this period, he also began drawing and completed numerous pencil sketches.

But he wanted more. He wanted to take further artistic education in Europe.

"I needed at least 3000 dollars to travel to France and to study there. There was only one way to achieve this: hunting. Thus 5 years of hard work and hardship began. For months I only lived from hunting and from fishing in the Mackensie River. I hunted fur animals, sold the pelts and increased my savings. I even killed a white fox whose fur is very valuable." (RR.)

After 5 years of hard work, he had sufficient money and travelled to Paris where he studied as the pupil of Clarence Gagnon. The two became very good friends.

After his return in 1930, René Richard again went on expeditions in the far north of Canada.
1942, at the age of 47, he married Blanche Simon, one of the most talented illustrators and weavers from Quebec. She became his best advisor and artistic critic.
They finally settled in Baie-Saint-Paul.

A very great creative period began (see “notes biographiques“).

On March 31, 1982, René Richard died in Baie-Saint-Paul at the age of 86.

Biographie

Pierre-Arnold Borel, un généalogist connu qui vivait à la Chaux-de-Fonds – ville natale de René Richard - a fait des grandes recherches sur l’origin de la famille de René Richard au Canton de Neuchâtel/Suisse dont les plus vieilles sources datent du 14ieme siècle C’est avec la permission de Monsieur Borel que nous avons fait un résumé de son article “Un artiste peintre d'origine suisse vivant au Canada”(Pierre-Arnold Borel avec l'aide de Cécile Enault, de Saint-Hubert au Québec) en ce qui concerne uniquement René Richard et sa famille.

Sur demande, nous sommes prêts de vous envoyer le text que nous avons reçu de Mr. Borel.

Résumé

René Richard – son nom d’origin était Emmanuel René Jeanrichard-dit-Bressel - fils de Paul-Émile, originaire de La Sagne NE, et de Marthe Gabrielle né Sandoz de Le Locle. Est né à La Chaux-de-Fonds, le 1er décembre 1895;
Il avait trois soeurs et un frère. René était le plus jeune des enfants.
Le père Paul-Emile Jeanrichard-dit-Bressel était un homme impulsiv et tyrannique envers les siens.

Un jour, en 1909, - René avait 14 ans - il decide sur un coup de tête d’émigrer avec toute sa famille pour Cold Lake au Canada, où il y ouvre un petit commerce où s'approvisionnent les Indiens à qui il achète des fourrures. Le petit magasin au bout du monde devient un veritable point de rencontre Paul-Emile règne sur tous, surtout sur sa famille.

La mère de René, Marthe Gabrielle, née Sandoz, est née dans une famille d'artistes, femme pieuse, créature effacée, au Canada toujours sous la coupe de son mari, elle s'est réfugiée dans la Bible.

A l’âge de 18 ans René devient trappeur dans le nord de l’Alberta par nécessite. Mais ce n'était pas pour lui déplaire du reste. Il a toujours adoré les grandes forêts avec leurs couleurs rudes et sauvages, les lacs et les rivières.

Jusqu'a l´age de 27 ans, il travaillait chez son père, à Cold Lake, l'aidant au trafic de fourrures, tout en chassant et pêchant pour son propre compte. Dans cette période il commencait à crayonner, faisait des centaines de dessins et de plus en plus il avait le désir d’aller étudier le dessin en Europe.

Dans un interview il racontait:

"Il me fallait au moins 3000 dollars pour me rendre en France et y étudier à mon aise. Je n'avais qu'un moyen d´y parvenir: la Chasse. Cinq ans de dur travail et de privations allaient commencer. Je devais partir des mois sans autre nourriture que le fruit de ma chasse et de ma poche. Le soir venu, je jetais mes filets et capturais mon souper dans les eaux de la Mackensie. Pendant ce temps, je trappai les animaux à fourrure et je vendais les peaux pour grossir mon capital. J'attrapai un renard blanc à la fourrure de très grande valeur sur les landes incultes de l'Océan arctique."

Après cinq ans de travail dur il avait assez d’argent et partait en 1927 à Paris où il était l’élève de Clarence Gagnon qui devient son ami . A son retour en 1930 il faisait de nouvelles expeditions dans le grand Nord du Canada.

En 1942 à l´age de 47 ans il épouse Blanche Simon, une des plus fines et originales dessinatrices et tisserandes du Quebec. Elle devient sa meilleure critique d'art et conseillère.

René Richard et sa femme s’établissent définitivement à Baie-Saint-Paul.

Une trés grande période de création commence (voir “notes biographiques”) .

Le 31 mars 1982 René Richard meurt à l’âge de 86 ans.

Biografie

Pierre-Arnold Borel (gest.2012), ein bekannter Genealoge aus La Chaux-de-Fonds – der Geburtsstadt von René Richard - verfasste vor einigen Jahren einen genealogischen Artikel über die Herkunft der Familie von René Richard. Er fand Quellen die auf dem Gebiet von Neuenburg/Schweiz bis ins 14. Jahrhundert zurückgreifen.

Mit Herrn Borels Genehmigung fassen wir jene Passagen kurz zusammen, die den Künstler direkt betreffen.
Eine von Herrn Borel in französischer Sprache verfasste Kurzfassung des Artikels "Un artiste peintre d'origine suisse vivant au Canada” (Pierre-Arnold Borel avec l'aide de Cécile Enault, de Saint-Hubert au Québec)" kann Interessenten auf Anfrage hin abgegeben werden.

Zusammenfassung

René Richard – dessen ursprünglicher Name Emmanuel René Jeanrichard-dit-Bressel lautet – wurde als Sohn des Paul-Émile Jeanrichard-dit-Bressel, (Bürger von La Sagne, Kanton Neuenburg,) und der Marthe Gabrielle, geborene Sandoz (Bürgerin von Le Locle, Kanton Neuenburg) am 1. Dezember 1895 in La Chaux-de-Fonds geboren.
Er hatte drei Schwestern und einen Bruder. René war der jüngste der Familie.
Der Vater Paul-Émile Jeanrichard-dit Bressel war ein sehr impulsiver und tyrannischer Mensch, der nicht besonders liebenswürdig mit seiner Familie umging.
Eines schönen Tages – René war gerade 14 Jahre alt- beschloss er spontan mit seiner Familie nach Cold Lake in Kanada auszuwandern. Dort eröffnete er ein kleines Geschäft, wo sich jene Indianer versorgten, denen er die Pelze der gejagten Tiere abkaufte.
Dieser kleine Laden am Ende der Welt wurde zu einem echten kleinen Treffpunkt von Pelztier-Jäger.

Wie erwähnt: der Vater Paul-Émile war ein Tyrann und regierte mit harter Hand über seine Familie. Die Mutter, Marthe Gabrielle, die als Kind einer Künstlerfamilie aufwuchs, litt in Kanada sehr unter ihm und suchte in der Religion Zuflucht.

Es war naheliegend, dass sich René im Alter von 18 Jahren entschloss im Norden Albertas Trapper zu werden. Er liebte die grossen Wälder mit ihren klaren, feurigen Farben, die Seenlandschaften und die wilden Flüsse Kanadas.
Bis er 27 Jahre alt war, arbeitete er bei seinem Vater in Cold Lake und half ihm im Pelzhandel. Daneben jagte und fischte er auf eigene Rechnung. In dieser Zeit begann er auch zu zeichnen und fertigte unzählige Bleistiftzeichnungen an.
Doch er wollte mehr. Er hatte den Wunsch sich in Europa künstlerisch weiterzubilden.

Ich brauchte mindesten 3000 Dollars um nach Frankreich zu reisen und dort zu studieren. Es gab nur eine Möglichkeit dies zu erreichen: Die Jagd. Es begannen 5 Jahre harter Arbeit und Verzicht. Monatelang lebte ich lediglich von der Jagd und vom Fischfang im Mackensie-Fluss. Ich jagte Pelztiere, verkaufte die Felle und vergrösserte meine Ersparnisse. Ich erlegte sogar einen weissen Fuchs, dessen Pelz sehr kostbar ist.“ (RR.)

Nach 5 Jahren harter Arbeit hatte er genügend Geld und reiste nach Paris, wo er Schüler von Clarence Gagnon. Die beiden wurden sehr gute Freunde.

Nach seiner Rückkehr 1930 machte René Richard erneut Expeditionen in den hohen Norden von Kanada.
1942, im Alter von 47 Jahren verheiratete er sich mit Blanche Simon, eine der begabtesten Zeichnerinnen und Weberinnen von Quebec. Sie wurde seine beste Beraterin und Kunstkritikerin.

Sie liessen sich endgültig in Baie-Saint-Paul nieder.

Eine sehr grosse Schaffensperiode begann (s.“notes biographiques").

Am 31 März 1982 starb René Richard in Baie-Saint-Paul im Alter von 86 Jahren.
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